lundi, novembre 27, 2006

Va-nu-pieds

Marcher pieds nus est certainement pour moi une des choses les plus naturelles qui soit. Les pieds sont une partie du corps sur laquelle repose notre rapport à la Terre et toutes les terminaisons nerveuses y sont présentes et quelque soit le revêtement, les sensations et le plaisir de marcher pieds nus sont irremplaçables.

Le désir de marcher pieds nus est profondément ancré en moi, et depuis toute petite. A vrai dire, c'est plus un instinct qu'un désir ou un fantasme. Lorsque j'étais bébé et que j'effectuais mes premiers pas, je m'en sortais beaucoup mieux lorsque j'étais pieds nus. Je me souviens également des interminables cavalcades dans la maison alors que ma mère me poursuivait en rouspétant pour m'obliger à mettre mes chaussons !

Lorsque je marche pieds nus, j'ai conscience de projeter une image positive de ma personnalité : être libre, décontractée, sereine et sensuelle. J'aime également conduire pieds nus. J’assume ce coté de ma personnalité qui est, je pense, commun à beaucoup de femmes. Le regard des autres reflètera soit la complicité et le respect de personnes conscientes de tout ce qui ressort du fait de marcher pieds nus, soit la réprobation ou l'incompréhension. En été et en vacances, je m'en donne à cœur joie sans le moindre scrupule.

N'est-ce pas mimi la conduite pieds nus ??

L’angoisse du regard et des réactions des autres peut amenuiser cette sensation de bien-être. Notre société est telle qu'il faut irrémédiablement respecter la norme pour être pris au sérieux ou ne pas être montré du doigt. Je veux bien respecter la norme pour mes obligations professionnelles, mais une fois ma journée terminée, je n'aspire qu'à une seule chose : me débarrasser des chaussures qui entravent la liberté de mes petits pieds bien que je porte très rarement des chaussures fermées malgré les rigueurs hivernales de la région dans laquelle je vis.

Bien évidemment, j'ai une profonde aversion pour les bottes (inutile de préciser que la mode hivernale 2006 est pour moi consternante !!!) et n'en ai pas porté depuis l'école primaire. La seule botte dont je rêve est un joli plâtre blanc et lisse, laissant mes petits orteils nus... A ce propos, j'aime de temps en temps prendre mes bequilles et sortir avec une seule chaussure et ton pied droit nu, comme si j'avais encore une entorse ou laisser croire que je viens juste d'être déplâtrée... je n'en dis pas plus, cela fera l'objet d'un tout prochain post !

On associe à tort le pied comme du fétichisme. Aimer les pieds n'est pas du fétichisme, c'est un point de vue avant tout esthétique et c'est tout aussi normal que d'aimer un dos, des fesses, des jambes ou des seins, des épaules etc. Le fétichisme est l'acte associé à une sexualité : il y a fétichisme chaque fois qu'une partie du corps ou un objet vient prendre la place de l'organe sexuel du partenaire et se substitue entièrement à lui.

La mode utilise les chaussures comme un atout de séduction et les femmes s'en servent abondamment. Les sandales fines et à talons hauts représentent la quintessence du symbole de la féminité : rares sont les mannequins qui lors des défilés de haute couture portent des chaussures fermées ! Une forte majorité d'hommes aiment les femmes qui portent des sandales parce que cela dénude de jolis pieds, fait de jolies jambes, fait ressortir les fesses tout en accentuant la cambrure des reins. Pour plus de précision sur l'aspect psychologique de ce sujet, allez voir cet article sur cet excellent blog.

Ne pas avoir peur de montrer ses pieds est une manière d'être, une manière d'exprimer tout simplement sa liberté par rapport aux valeurs traditionnelles sujettes à des normes et des interdits. Cependant, je ne conçois pas le fait de sortir pieds nus comme une sorte de rébellion ou une provocation : on les laisse naturellement nus comme on laisse ses mains nues. Même si je ne peux le faire n'importe quand et n'importe où, j'aime parfois braver cet "interdit" et j'aime encore plus le faire quand je suis en compagnie de mon cher et tendre amour qui fond littéralement devant mes tout petits pieds. En sa compagnie, je ne crains plus du tout les regards ou les jugements, seul son bonheur m'importe.

La semaine dernière, alors que nous nous préparions à sortir dîner afin de fêter l'anniversaire de notre rencontre, j'étais rêveuse et perplexe devant mon armoire et avais du mal à décider ce que j'allais porter. Je voulais bien entendu être la plus belle pour lui. Quand j'optai finalement pour une adorable petite robe noire décolletée, mon tendre amour fit irruption dans la chambre affairé à terminer son nœud de cravate. Il me prit dans ses bras et m'embrassa tendrement. Je lui montrai la robe que j'avais choisie pour sortir… il resserra son étreinte et me murmura à l'oreille qu'il mourrait d'envie que je ne mette pas de sandales et sorte totalement pieds nus.

Ravie et touchée, je répondis très favorablement à sa demande. Non seulement je ne lui refuse jamais rien mais en plus, j'avais très envie de partager avec lui, une fois de plus, mon plaisir de sortir pieds nus.

Une fois arrivés au restaurant, il m'avoua que je faisais de lui le plus heureux des hommes et me parlait tendrement en m'appelant "ma petite poupée". Nous dégustions une délicieuse coupe de champagne tout en nous dévorant des yeux lorsque soudain je sentis qu'il posait le bout de sa chaussure sur un de mes pieds nus pour le plaquer au sol. Il me fixait droit dans les yeux pour observer ma réaction. Ce fut une sensation extraordinaire, ce geste me fit frissonner. Je me sentais encore plus petite, fragile, comme si j'étais sa petite proie, sans pour autant courir le moindre danger.

Reprenant mes esprits, j'entrai alors dans son jeu et je posai à mon tour mon pied libre sur sa chaussure tout en le fixant, puis glissai mon pied sous le bas de son pantalon pour caresser sensuellement sa jambe avec mes orteils. Je sentais la pression de sa chaussure toujours posée sur mon autre pied. Nous sommes restés ainsi de longues minutes à nous regarder, nous sourire, presque nous défier dans ce délicieux jeu tendre de séduction. Tout à coup, je sentis sa main saisir mon pied et le poser discrètement sur ses genoux. Il sortit une petite boîte de la poche de son costume, l'ouvrit en me regardant et prit la jolie chaîne de cheville en or, ultra fine, qui reposait au fond de l'écrin et l'accrocha délicatement autour de ma cheville en me disant qu'il aimerait que mes pieds soient toujours nus et seulement ornés de bijoux comme cette chaîne. Je le remerciai de son cadeau si touchant et lui promis de le faire aussi souvent qu'il le souhaite.

Il tenait délicatement mon petit pied entre sa main douce et chaude tout en me parlant et mangeant. Par moments, il le caressait très doucement, glissait doucement ses doigts pour caresser la plante de mon pied, jouait avec mes petits doigts. Il fit même exprès de faire tomber sa serviette et embrassa mon pied alors qu'il se baissait pour la ramasser. C'était divin, j'étais sur un petit nuage, mourais d'envie de me blottir dans ses bras, de l'embrasser fougueusement, de m'abandonner totalement à lui, de hurler que je l'aime pour que le monde entier le sache.

Nous étions l'un et l'autre fous de désir. Notre tendre dîner terminé, nous nous décidions à sortir de notre torpeur et à rentrer. Ce fut presque un déchirement quand il libéra mes pieds mais je savais que nous avions toute la vie devant nous pour nous aimer et nous câliner. En me levant, alors qu'il m'aidait à mettre mon manteau, je sentis la fraîcheur du sol sous mes pieds nus, délicieux petit choc thermique après m'être délectée de la chaleur de ses mains douces.

Nous sommes rentrés en prenant notre temps. Lorsque nous surprenions des regards étonnés ou inquisiteurs à la vue de mes pieds nus, nous plaisantions, éclations de rire en nous disant que ces gens ne savent pas ce qu'ils perdent ou qu'ils envient ma liberté et notre complicité. Nous nous tenions tendrement par la main, savourions chaque seconde passée ensemble et avions tous deux en tête les tendres caresses et câlins que nous allions nous prodiguer
toute la nuit.

dimanche, novembre 19, 2006

Petite mise au point

Eh bien voilà, nous y sommes ! Mes récits ont provoqué un débat animé et passionné sur quelques forums réservés aux adeptes des papattes plâtrées. Selon certains, je serais un fétichiste frustré qui se fait passer pour une femme ! Un de plus à ce qu'il parait…

Je ne vais pas me lancer dans une plaidoirie acharnée pour prouver par A + B que je suis une femme. Pourquoi plaider sa cause lorsqu'on est innocent ? Très saturnienne et adepte du stoïcisme, je vais donc adopter l'attitude de Socrate face à ses accusateurs (ou celle du Christ face à Ponce Pilate…) et me contenterai d'aborder brièvement un simple problème de fond : pourquoi certains hommes dénient-ils aux femmes le droit d'avoir elles-mêmes des pulsions, des fantasmes semblables aux leurs ?

Tout simplement parce qu'ils ne veulent les femmes uniquement en tant qu'êtres sans danger, animées des seuls fantasmes et attributs que leur concèdent les hommes.

On retrouve un peu cette attitude chez les enfants, à un degré moindre bien évidemment : alors qu'un garçon et une petite fille jouent ensemble, la petite fille se risque à toucher le camion de pompier du garçonnet. Il lui arrache brutalement le jouet des mains en lui disant "Naaaan touche pô à ça, c'est à moi et les camions, c'est pô pour les filles !".

Cette mentalité n'est autre que le reflet du célèbre adage "Soit belle et tais toi !" et le clivage des fantasmes hommes versus femme. Une femme est un objet que l'on peut admirer et désirer mais qui ne doit surtout pas s'exprimer car elle empiète sur le monde fantasmagorique de l'homme fétichiste. Les jolies jeunes femmes qui se laissent photographier avec leurs béquilles et leur plâtre affichent toujours un sourire radieux qui n'a autre conséquence de faire naître le désir chez l'homme qui les regarde et rêve de les posséder comme il l'entend. Oui, ces poupées en photo ont l'air fragile, oui elles sont adorables et mimi, de vraies petites poupées qui ne la ramènent pas, n'ont pas d'opinion et semblent incapables de riposter quand on les froisse ! Eh bien non, messieurs, la réalité est toute autre ! On peut être mignonne, avoir l'air vulnérable, et pourtant avoir un caractère affirmé ! L'art de la main de fer dans un gant de velours… et quand une femme semble vous voler vos fantasmes, elle empiète sur votre terrain et c'est le drame ! Vous leur annihilez leur féminité, leur affligez tous les vices possibles, y compris celui de mentir sur leur identité et d'être totalement fourbes.

Dans une perspective plus simpliste, les personnes qui ont été dérangées par mon blog et se sont interrogées sur mon identité réelle ont très certainement été frustrées par mes récits : pas de propos ni de photos crus ou pornographiques. Un érotisme latent certes mais frustrant pour les adeptes de la masturbation et pour lesquels la sensibilité est une parfaite inconnue. Conséquence directe : ces personnes dérangées crient à l'imposture ! Semblerais-je trop parfaite pour être réelle ?

Dans mon dernier post, j'ai expliqué avec simplicité et sincérité pourquoi j'étais touchée par la vue d'une jambe dans le plâtre ou rêve d'être plâtrée afin de pouvoir extérioriser sa fragilité. Je ne vais donc pas revenir sur ce sujet. Je suis sans doute fétichiste, mais avant tout fétichiste de l'amour absolu ! Sans être motivée et animée par l'amour de l'homme que j'aime et adule, il me serait impossible d'écrire ces textes. C'est grâce à lui et le partage de notre petit jardin secret dans la plus grande tendresse que la muse se pose sur mes épaules.

Et puis après tout, zut, j'en ai assez d'écrire… voici une partie de la réponse au problème en image :
Et pour finir, petit cadeau de la maison : je vous livre les salves de commentaires très spirituels et intellectuels (tous envoyés le même jour alors qu'il a été très vexé de ma réponse à sa toute première intervention que vous retrouverez ici) d'un visiteur si téméraire qu'il poste en "ANONYME" et vais lui répondre directement dans ce post (en italique) :
  • "quelle agressivité ! lol... Il n'y a vraiment qu'un homme démasqué pour prendre ce ton là ! monsieur l'anonyme qui se fait appeler Anna, auriez vous le courage de me laisser un message tel sur mon portable 0687390630 que je puisse entendre votre voix ? J'ai déjà pratiqué cette méthode avec des hommes qui trouvaient toutes sortes de raisons pour éviter ce piège... lol "

Vous avez le QI digne tout au plus de celui d'un bulot :
1) Si je suis un homme, je peux fort bien demander à une amie de vous appeler de ma part ! votre stratagème est donc totalement inefficace !
2) C'est très malin de laisser son numéro de portable sur un blog ! je vous jette donc dans la fosse aux lions en le publiant : amis lecteurs, il est à vous, amusez-vous ! (ça c'est de la vengeance typiquement féminine, non ??)
3) Qui sème le vent, récolte la tempête !

  • "je deteste cette manie qu'ont certains hommes de se faire passer pour une femme afin d'exprimer leurs fantasmes masculins... je suppose que c'est votre cas mais bien entendu vous ne répondrez pas et resterez bien caché au chaud derrière votre écran... lol ! "

Vous prenez votre cas pour une généralité…. Si mon blog vous déplait, passez votre chemin.

  • "Alors mon p'tit gars, on est démasqué et on n'aime pas ça ? lol "

Et en plus un adepte du "LOL"... ça fait djeuns d'utiliser cet acronyme du jargon des internautes qui ont maximum 80 de QI pour signifier qu'ils trouvent très drôle le passage qu'ils viennent d'écrire !

  • "désolé j'ai fait une fausse manip et le message a dû arriver trois fois "
Ben vi, pas évident de se masturber d'une main et de tenter d'écrire de l'autre !!!
  • "c'est vrai qu'il y a toujours des naifs pour plonger la tête la première dans les leurres... lol... vous êtes un vrai fétichiste des pieds qui doit bander rien qu'en écrivant son texte, je me trompe ? lol "

Et si vous cessiez de regarder la paille dans l'œil du voisin pour voir la poutre qui est dans la vôtre ? Monsieur l'homme fort et intelligent, faites nous le plaisir de voir ce que donnerait votre propre prose. Par ailleurs, des personnes (que je remercie sincérement pour leur soutien amical) sur braceforum.net vous ont identifié et je sais maintenant de quel site vous êtes l'auteur : il est vrai que vous ne vous fatiguez pas en écrivant la moindre prose… votre site n'est autre qu'une exposition de photos de filles plâtrées !

D'ailleurs monsieur le donneur de leçons, avez-vous des autorisations pour photographier dans Paris ? Quant aux personnes candides que vous prenez en photo, sont-elles d'accord ? Connaissez-vous l'article 9 du code civil ?

  • "et au fait il est où ton profil de blog mon gars ? "

C'est vrai que je devrais y songer et suivre votre exemple…. vous faites preuve d'un tel héroïsme en postant anonymement !!! Peut-être auriez-vous aimé avoir mes coordonnées et mon numéro de téléphone ???

  • "eh boy tu me réponds ! ou tu es encore entrain de masturber avec ta prose ! lol "

Désolée cher Monsieur mais contrairement à vous, je travaille et ne passe pas mes journées à glander sur Internet ! De plus, je me contenterai de citer le grand Marc Aurèle dans ses Pensées pour moi-même pour vous répondre : "La meilleure façon de se défendre est de ne pas imiter l'offenseur"

  • "j'ai oublié de te dire que j'ai fait 10 ans de divan avec un psy mais certainement pas avec un comportementaliste cognitif... je préfère les lacaniens.. lol "


Roooo ben ça m'étonne pas !! ah ah ah un adepte de la branlette intellectuelle freudienne… pas étonnant que vous soyez si tordu. Même pas fichu de faire la différence entre psychologie et psychanalyse ! C'est comme confondre boulangerie et boucherie : ça commence juste par la même lettre !!
Après 10 ans d'analyse, vous parlez lacanien je suppose ? Voici donc un petit exercice :

Phrase à traduire : « Ce soir, j’ai faim, je vais manger des nouilles et je me rincerai le gosier d’une petite bière. Burp, crévindiou, c’était bon »
Traduction en lacanien : Gertrude Phalle, dans son excellent livre Patristique et petit a, nous éclaire sur l’enjeu majeur de notre temps : « obscura obscurarum ». L’obscurité du signe découvre la post-temporalité prénocturne. Le dévoilement de l’être conduit à l’éblouissement qui appelle à l’apaisement chronique - antichronologique selon la terminologie de Deleuze et Guattari - de l’éveil. Cette scansion ontologique que Legendre a, dans son séminaire, travaillée comme rythme du droit, se profile comme la révélation que ne peuvent pas voir, figés qu’ils sont dans leur positivisme le plus nigaud, les prosélytes de la neurobiologie ou les zélateurs de l’ego-IPAologie, ces distributeurs automatiques de la tranquillité bourgeoise. Car seule la dimension subversive du parlêtre peut soutenir la boucle logique de la pulsion que l’on dit orale. Comment expliquer sinon le choix de ces petits phallus recroquevillés qui nous viennent de la Botte et dont le nom consonne avec les Choses - l’impensable de la Chose venant s’avatariser dans le réseau du multiple (Cf. Pierre Lévy qui dans son dernier livre pointe que bug pourrait se traduire « coquillette »). C’est pour mieux fuir, faire fi (phi) de la pâte alphabet, aleph borgien, que ce tiers de tore a été péché de son élection. Cette dévoration, que Freud, dans son Totem, n’aurait pas reniée, d’un signifiant maître, nous poinçonne qu’un déplacement de syntaxe qui vaut comme spaltung y a été forclos : celui de la soif qui se rappelle au souvenir de l’instance de la lèvre. Le schéma T, dont Jacques-Alain Miller a produit une remarquable exégèse, permet de relier la topologie du trou des corps à celle du trou où l’on choit enfin : celle de sa bière, cette ère double, imaginaire et symbolique, et qui nous fait errer le réel. Ce tissu qui tord le cou à la soif libidinale, seule la jouissance, hubris de l’étant qui cause (Spinoza, Ethique), en permet l’issue par l’éructation du symptôme. Cette éructation, c’est l’inscription de la mort du père-qui-donne-le-nom, ce père négateur déconstruit par Derrida lors de sa si utile lecture des inédits de Hegel, inédits sans lesquels il est impossible de faire l’assomption de l’asymptote de ce que d’aucun nomme le mondialisme contemporain. La fin louée, sacralisée, mais qui pourrait mener à l’excommunication, de ce nom-du-père boucle sur le es, réservoir de ce que la divine tripière nomme bons. Sade y vient évidemment cligner de sa scopie.
  • "alors mon ange, on répond plus ? lol "
Pffffffff que vous êtes lourd ! ne soyez pas étonné de prendre des coups de genoux dans vos mini gonades par les femmes que vous tentez d'aborder... Mais manifestement vous ne prenez pas ce risque en vous contentant de vous faire du bien devant des photos de filles plâtrées !
Plus sérieusement, il est évident que vous ne connaissez rien aux femmes... soit vous êtes un pauvre célibataire acariâtre, soit l'époux d'une camionneuse qui est à l'opposé de vos fantasmes et qui vous pourrit la vie !
  • "j'espère que tu auras lu l'échange de messages que j'ai eu avec Ucans sur le forum OAG, ça t'instruira "
On se tutoie maintenant ? nous n'avons pas élevé les cochons ensemble cher monsieur ! Pour ce qui est de m'instruire, vous repasserez. Mise à part avoir la confirmation que vous êtes un bigorneau de première, je n'ai pas appris grand-chose ! si vous appelez ça un échange, moi j'appelle ça un dialogue de sourds car vous n'écoutez même pas ce que dit Ucans et restez dans vos stupides préjugés et entêtement ! oooh le bougre d'âne !!!
THAT'S ALL FOLK !

samedi, novembre 11, 2006

Et pourquoi pas ?

Depuis ma tendre enfance, je suis en admiration devant les personnes que je vois marcher en béquilles (plus particulièrement les cannes anglaises). D'où me vient cette admiration ? Difficile de l'expliquer avec précision mais pourtant je sais que cela est avant tout une question de sensibilité.

Comme je le décrivais dans un précédent récit, j'adule avant tout la fragilité qui est conférée par le plâtre, c'est ce qui touche de prime abord ma sensibilité. En voyant un superbe plâtre lisse et blanc et de jolis orteils dénudés au bout de ce plâtre, je parviens à en déduire immédiatement si cette personne est dotée ou non de sensibilité, de force et fragilité, de sensualité.

C'est donc tout d'abord un attrait psychologique, plus que physique. Le plâtre constitue certes un atout esthétique mais je ne m'arrête pas à cette simple contemplation, je ressens le besoin de deviner la personnalité de cette personne. Intuitive et altruiste, cet indice constitue une piste très rapide et sans faille pour profiler une personne. Une fois cette petite enquête cognitive achevée et si la personnalité de cette personne me touche, je fonds en quelques minutes et peux mourir d'envie de toucher ses petits doigts nus, de lui dévouer toute mon attention, d'être aux petits soins.


Cependant, depuis quelques années, je me surprends à rêver d'avoir une jambe plâtrée. Jusqu'ici, je n'ai fait que l'expérience d'une entorse à la cheville et d'une luxation de l'épaule (après une superbe cascade impromptue en sortant de la douche juste avant un partiel...). Aujourd’hui, si vous saviez comme je regrette d’avoir refusé la pose d’un plâtre alors qu’on me le proposait et de m’être contentée d’un stupide et affreux strapping ! Je m’en veux terriblement et je me prends parfois à rêver que j’aurais pu avoir un adorable de plâtre de marche dénudant joliment mes orteils et sur lequel, signatures dessins et mots doux auraient pu être apposés. Je regrette !!! Dire que durant trois semaines, j’aurais pu aller à la fac, plâtrée, marchant doucement en béquilles, mes adorables petits orteils dénudés !

En décembre dernier, quelques jours avant Nöel, un petit incident au travail m'a valu l'agréable port d'un aircast pendant trois semaines. Bien évidemment, le froid ne m'a pas dissuadée de laisser mon peton nu pour sortir ! C'était un pur bonheur de marcher lentement avec mes béquilles et mon pied uniquement chaussé de l'aircast au milieu de la foule affairée aux achats de Noël. Je ne vivais plus sur le même rythme que cette masse grouillante et stressée.

Si des esprits obtus et convenus analysent mes propos, ils définiront cela comme du fétichisme médical ou même diagnostiqueront l'évidence d'un syndrôme de Munchausen. Diagnostiquer c'est bien mais à vrai dire et en toute âme et conscience, je m'en fiche tant que mes affinités voire fantasmes n'ont rien de sado-masochiste, de morbide, ne constituent pas un danger pour les autres ni pour moi-même et que je garde la tête sur les épaules ainsi que toute mon intégrité !
Le récit qui va suivre résumera et illustrera ce que je pourrais ressentir si j'avais une jambe plâtrée. J'inverse donc les rôles de ma merveilleuse rencontre avec toi, Mon Ange, alors que tu avais ton adorable plâtre.

Comme chaque après-midi, depuis que ma jambe droite est plâtrée, je sors me promener et m'assois à une terrasse de café pour lire, flâner, regarder les gens autour de moi. Mon plâtre et mes jolis petits doigts nus sont l'image même de ma vulnérabilité, de ma sensibilité et me rappellent incessamment combien je suis fragile et parfois anxieuse. J'aime relever la tête de temps à autre et surprendre un regard sur moi, essayer d'interpréter la façon dont on me regarde, deviner ce qu'on pense de moi : me trouve-t-on mignonne ou moche à faire peur ? Attendrissante ou ridicule ? Quelconque mais ce joli petit plâtre de marche me donne un petit plus ? Toutes ces questions m'amusent, certains regards me font sourire tellement je les trouve réprobateurs et rêverais à certains moments d'avoir un don de télépathie.

Alors que je me replonge dans mon livre, je sens un regard posé sur moi et je t'aperçois. Ton regard est si différent de ceux qui se sont posés auparavant sur moi et ma petite jambe plâtrée ! Il est doux, rassurant, touchant… tes yeux sont rivés sur moi, mais tu parais absent, tu es totalement plongé dans tes pensées et tu ne remarques pas que je te regarde. Plus les minutes passent, plus j'ai envie de pouvoir lire tes pensées. Je n'ai plus envie de lire tant j'aime la chaleur de ton regard et en posant mon livre sur la table, je fais tomber une de mes béquilles que je ramasse aussitôt. Et quand je relève la tête, nos regards se croisent, tu me regardes fixement, tes pensées profondes semblent s'être envolées. Tu me souris, l'air un peu gêné que je t'ai surpris à me regarder. Je te rends un très joli sourire puis tu reprends ton livre et tentes de te concentrer dessus.

Un peu déçue, je tente moi aussi de me replonger dans ma lecture mais je ne cesse de penser à ton regard qui m'a à la fois intriguée et touchée, si bien qu'au bout de quelques secondes, je ne peux m'empêcher de relever la tête. A ma grande satisfaction, tu me regardes de nouveau. J'aime ton visage, les diverses expressions qui s'en dégagent, ta force et ta tendresse. J'aime notre premier contact, nos premiers regards qui se croisent, s'accrochent, se retiennent. Ces sourires discrets d'abord puis plus directs, quand s'installe enfin un certain désir de séduire.

Nous nous sourions de nouveau et contre toute attente tu te lèves, viens vers moi, me proposes de t'asseoir à ma table. J'accueille ta proposition avec joie tout en essayant de bouger ma jambe pour que tu puisses t'asseoir face à moi mais de ta voix douce, tu me dis de ne surtout pas bouger, que tu me trouves très jolie et touchante. Très émue et flattée, je te remercie de ton compliment puis nous commençons à papoter, à faire connaissance. Nous nous sentons bien ensemble, le courant passe, nous nous détendons au fur et à mesure de notre conversation et j'adore voir ton regard s'échapper de temps à autre vers mes petits orteils nus et vernis. Je me risque alors à te demander si tu trouves étrange que je les laisse nus et les exhibe de la sorte. Mais tu réponds avec une délicieuse franchise que tu les trouves mignons, tout en posant ta main chaude et douce sur eux. Ce geste m'électrise, m'emplit d'une douce torpeur qui me pousse à souhaiter tu ne la retires pas, que cet instant magique demeure à tout jamais.

Nous restons muets, nous nous regardons tendrement, je fonds littéralement devant toi tellement tu es doux, gentil, attentionné, sensible et tu m'avoues que tu es tombé sous mon charme, que tu aimes mon mélange de dureté et d'extrême sensibilité et que me voir blessée te fait encore plus fondre. Je meurs d'envie de t'embrasser, de me réfugier dans tes bras où je suis certaine que plus rien de mal ne pourrait m'arriver, de te donner toute ma tendresse et mon amour. Ta main est toujours posée sur mes petits doigts, je sens que tu la bouges doucement, caresses le dessous de mes orteils et la plante de mon pied dénudé au bout du plâtre. Doucement, tu te lèves, places ta chaise à côté de moi, manipules délicatement ma petite jambe pour la poser sur toi. Puis tu m'attires à toi, prends ma main dans la tienne et d'un même élan, nous approchons nos visages l'un de l'autre, nos lèvres se touchent, nos langues se mêlent tendrement et nous nous laissons aller à notre baiser si doux et passionné.

Nous restons enlacés un moment, nous nous avouons mutuellement que nous n'avons plus envie de nous quitter, tu m'invites à dîner. Tu me tends mes béquilles mais ne m'en donnes finalement qu'une seule et m'aides à me lever et passes ta main autour de ma taille tout en parlant comme jamais on ne m'a parlé :
"Doucement, voilà, appuie toi sur ta béquille et sur moi, ne crains rien, je ne te laisserai pas tomber... un pas après l'autre doucement, fais une pause, appuie doucement tes orteils par terre sans forcer sur ta jambe brisée... ça va? On reprend, encore une centaine de mètres et nous y sommes, appuie toi, je te tiens, tu ne crains rien".

Envahie par l'émotion, touchée par ton extrême douceur, je te réponds : "Je suis tellement bien avec toi que et j'ai envie que la centaine de mètres qu'il reste à parcourir se transforme en kilomètres afin de rester dans tes bras. Tu es merveilleux, jamais je n'ai rencontré un homme aussi adorable que toi. Je doute souvent de moi mais j'ai désormais la certitude que nous sommes faits l'un pour l'autre". Resserrant ton étreinte, tu me réponds sans attendre : "J'irais au bout du monde avec toi, en te tenant comme cela, en te parlant doucement, en sentant ton corps entre mes bras... tu m'émeus presque aux larmes tellement ta douceur, ta gentillesse, ton courage et ta fragilité me troublent". Nous nous arrêtons alors, je me blottie contre toi, nous nous embrassons de nouveau et reprenons notre chemin. Arrivés au restaurant, tu demandes une table pour deux, nous allons nous asseoir à la table que le serveur nous désigne.

Tout en me dévorant des yeux, tu tiens ma chaise et m'aides à m'asseoir, tu t'assoies face à moi et prends doucement mon plâtre entre tes mains :
"Je vais mettre ta jambe sur mes genoux... ça va? Tu es encore un peu essoufflée ? Repose toi, détend toi…. tu es bien ?
- Oui je suis bien, jamais je ne me suis sentie aussi bien de ma vie, tu es mon ange gardien, l'homme que je peux aimer follement et chérir jusqu'à mon dernier souffle, celui que j'attends depuis si longtemps"

Je sens tes mains chaudes caresser mes orteils, je reprends mon souffle tout en te fixant tendrement, le temps est comme suspendu, je commence à vivre à travers toi. Doucement, tu masses mes petits orteils, ton autre main est posée sur le plâtre, elle glisse doucement sur mes jolis doigts qui se retrouvent entre tes deux paumes douces. Sous l'effet de cette caresse, tout mon corps commence à frémir... je suis émue par ta douceur, ta tendresse et l'attention que tu me portes. Je remue doucement mes petits orteils emprisonnés par tes mains si douces, j'ôte ma tongue, pose mon pied gauche sur le tien puis caresse ta jambe sous ton pantalon avec mon pied.

Doucement, tu te penches vers mes petits doigts dénudés au bout du plâtre en les tenant toujours entre tes mains, tu les embrasses très tendrement, puis tu me dis :

"Je meurs d'envie de les lécher. Tes petits doigts de pied nus et vernis au bout du plâtre sont pour moi tels cinq hameçons que tu lances au monde pour recevoir de la tendresse, de la compréhension, de l'amour. Dès ce soir, je peux t'assurer que je vais veiller à te donner tout cela.

- Je n'ai pas uniquement besoin de recevoir, de me sentir aimée : j'ai aussi besoin de donner l'océan d'amour et la tendresse qui déborde, déferle en moi et c'est à toi que je vais tout donner, à toi que je vais totalement m'abandonner et me consacrer".


Etre comme elle

Les anges existent... ils nous entourent chaque jour mais nous ne savons pas toujours les voir.

Mon Ange, c'est toi, mon doux et tendre amour qui me lira le premier et m'offre chaque jour tant de douceur et de tendresse. J'ai eu l'immense bonheur de te trouver voici maintenant presque deux ans et grâce à toi, ma vie a changé.

Chacun perçoit son ange selon sa sensibilité et ses aspirations parfois les plus secrètes... Nous aimons les personnes sur qui nous pouvons aisément nous projeter (en psychologie, on nomme cela le
Transfert).

Pour toi mon Ange, je voudrais être aussi ravissante et touchante que cette adorable petite poupée au visage angélique et sa petite jambe brisée délicieusement protégée par un écrin de plâtre.

Si il m'était donné de croiser cette petite poupée, je serais immédiatement transie d'émotion et d'admiration, mourrais d'envie d'être à sa place. Elle est blessée mais ne perd en rien de son charme, de sa féminité, de sa sensualité. Bien au contraire, son plâtre semble porter à son apogée la quintessence de sa vénusté. Il n'y a rien de plus sensuel et attendrissant que de laisser ses orteils nus au bout du plâtre...

En avouant cela, je ne pense pas faire preuve de cruauté ou de sadisme. L'idée de souffrance me fait horreur mais lorsque je vois quelqu'un avec un membre plâtré, ma forte sensibilité canalisée par une étrange et puissante force intérieure galvanisent mon envie de me montrer protectrice, encore plus tendre, câline et douce.

Alors sachons apprécier avec sérénité et sensibilité ces quelques photos de cette adorable petite poupée blonde et touchante...

mercredi, novembre 01, 2006

Je t'aime

Je m'éveille doucement, ton adorable visage tout contre le mien, ma main dans la tienne. Nous sommes dans un avion qui nous emmène vers une destination paradisiaque pour nous reposer et nous évader quelques jours. Je dépose de doux baisers sur ton front alors que tu es toujours paisiblement endormi et la sensation d'un poids sur ma cuisse me rappelle tendrement que ta jambe est plâtrée.

Tes adorables orteils sont nus et ma main est posée sur eux … je me suis assoupie en les tenant entre mes mains. Tu me fais fondre ! tu es fragilisé par ta jambe plâtrée mais tu restes protecteur, même dans ton sommeil, je sens que tu veilles sur moi et m'entoure de tendresse. Je suis heureuse, j'ai constamment envie de te câliner, de te cajoler, de te noyer dans un océan d'amour et de douceur. Ma main caresse tes petits orteils adorables jusqu'à ce que nous atterrissions.

Au moment de descendre de l'avion, je te regarde une fois de plus fascinée et émue : tu es encore un peu hésitant, ta fracture est assez récente mais je suis heureuse car tu ne sembles plus souffrir... tu marches doucement et tous les dix pas environ, tu poses tes jolis orteils nus par terre. A chaque fois que tu te reposes ainsi, tu me regardes tendrement sachant que je suis en train de fondre d'amour pour toi. Je me sers contre toi pour caresser ta joue ou t'embrasser et te murmurer que tu me rends folle d'amour.

Une fois arrivés à l'hôtel, nous installons rapidement nos petites affaires, échangeons de tendres caresses et baisers, nous mettons des vêtements légers et décidons d'aller nous promener pour une première reconnaissance des lieux. Nous prenons notre temps, marchons à ton rythme pour ne pas que tu te fatigues et je regarde tes petits doigts à chaque pas que tu fais, je ne cesse de te dire que je te trouve encore plus craquant et irrésistible avec ton plâtre. Nous décidons d'aller nous asseoir quelques instants sur une belle plage au sable fin… l'idée que des grains de sable se glissent entre tes orteils ou sous ton plâtre m'électrise soudainement.

Nous nous asseyons l'un contre l'autre… je me blottis dans tes bras en posant une de mes jambes nues sur ton plâtre… mes petits orteils caressent ton plâtre puis tentent de toucher les tiens qui dépassent au bout du plâtre. Je quitte lentement tes bras pour m'allonger sur ton plâtre et papouiller tes orteils nus recouverts de sable. Du bout du doigt, je fais tomber lentement les grains de sable et j'appuie doucement sur la plante de ton pied afin de vérifier si du sable ne se s'est pas glissé dessous. En glissant mon doigt sous le plâtre, je fais sortir quelques grains de sable.

Tout en massant le dessous de ton pied emprisonné, je ne cesse de penser à quel point j'aime caresser et tripoter ta jambe brisée. Je pense à toutes les caresses douces que je leur prodigue, tout comme j'aime abandonner mes minuscules petons ou mon corps à tes caresses divines.

J'aime la douceur, la blancheur et la perfection de ton plâtre. J'aime la fragilité qu'il te confère. J’aime le talon du plâtre, bien rond, lisse, ferme et paradoxalement tes orteils fins et fragiles qui frémissent sous mes caresses au bout du plâtre. J'aime jouer avec eux comme les touches d’un piano, m’inspirant de merveilleuses partitions. J’aime sentir tes orteils se dresser, se raidir ou remuer sous la caresse de mes doigts ou dans la paume de ma main.

J’aime parcourir le pli qui suit la voûte plantaire, à la base de tes orteils, du bout de mon doigt, me promenant de gauche à droite et de droite à gauche, glisse un doigt ou ma langue entre chaque orteil. Tour à tour, je le glisse entre eux, descendant le long d’un orteil pour remonter le long de l’autre. J'aime immiscer doucement et délicatement mon doigt sous le plâtre, sentir la douceur de ta peau et la chaleur du plâtre.

J'aime te dévorer de douceur avec ma langue avec laquelle je parcours le dessous de tes orteils, m’attardant sur chacun, de haut en bas, puis dans l’espace entre chaque orteil, laissant ma langue aller et venir au creux de chaque interstice. J’aime glisser un à un chaque orteil dans ma bouche, le laper, le sucer, le mordiller délicatement, l’aspirer et le pousser avec ma langue contre mon palais.

J'aime te sentir frémir et ronronner de plaisir sous mes caresses, avide de la tendresse et de la douceur que je peux te donner. J'aime sentir qu'en toute confiance et sans retenue, tu exaltes ton anima qui me ressemble tant. Tu es et restes homme avant tout et j'aime que tu me livres ta superbe sensibilité, ta fragilité, ta sensualité, ta douceur que j'accueille avec adulation et émotion. Je les aime et sais en prendre soin sans t'étouffer. J'aime ta personnalité. J'aime que tu me fasses rire ou mettes ma sensibilité à fleur de peau. J'aime être ta petite poupée qui te devine, veille sur toi, sent tes attentes et tes désirs.

Je songe à tout cet amour que j'ai pour toi, à toutes ces caresses douces et sensuelles que je te ferai inlassablement dès que nous rentrerons à l'hôtel. Nous nous enflammerons tous deux, épris l'un de l'autre, fous de désir… je me donnerai à toi pour que nous fassions l'amour avec ardeur et tendresse. A cette douce pensée, je reviens me blottir tout contre toi, dans tes bras, couvre ton torse, ton cou et ton visage de bisous puis je replace ma jambe nue sur ton plâtre doux, comme pour te montrer qu'il est ma délicieuse possession. Ma main est posée sur ta cuisse, touchant le haut de ton plâtre. Nous restons ainsi enlacés longuement, papotons tendrement, échangeons de doux baisers enflammés puis décidons de rentrer afin de pouvoir nous câliner, nous aimer en toute intimité.

Auprès de toi

Alors que les rayons du soleil commencent à percer au travers des volets, je m'éveille doucement… je te sens paisiblement endormi tout contre moi, j'entends ta respiration lente et régulière et sens le délicieux contact de ton plâtre doux contre ma jambe nue… cette douceur me sort agréablement du sommeil.

Je te contemple, te regarde dormir tel un ange, je meurs d'envie de me blottir davantage contre toi, de me fondre en toi, de caresser ton corps et te couvrir de baisers. Comme tu es séduisant et attendrissant mon amour à la jambe plâtrée !!! Je n'ose pas te réveiller et l'exquise vision de ton visage endormi et de ta jambe plâtrée m'entraîne dans un tendre songe. La seule pensée de la multitude de nos douces caresses échangées, de notre tendresse sans cesse partagée me transporte et me donne de nouveau envie de t'étreindre, de sentir le contact de ta peau, de toucher ton plâtre et tes orteils… Je reste de longues minutes à te regarder, émue et attendrie.

N'y tenant plus, je passe doucement ma main sur ta joue, ton front, tes cheveux, ton torse, te murmure que tu me fais fondre, que je t'aime follement et je t'embrasse tendrement. Je vois un léger sourire s'esquisser sur tes lèvres mais tes jolis yeux ne s'ouvrent pas. Je devine que mon tendre Eric meurt d'envie que je le câline tendrement, le noie dans un océan d'amour et de tendresse…

Je me glisse lentement à tes pieds et passe ma main sur ton long et grand plâtre tout blanc pour en ressentir la douceur et la perfection tout en regardant tes adorables petits orteils que tu laisses constamment nus. Je continue à le caresser longuement et doucement, couche ma tête dessus et te contemple en réalisant quelle chance j'ai de t'appartenir et que tu vas rester ainsi encore plusieurs semaines. Puis je saisis tes tits doigts avec ma main toute douce et les caresse lentement. Je glisse mon doigt entre eux, les embrasse et commence à les lécher. Je te sens frémir et tu remues doucement tes petits doigts contre mes lèvres. Alors je les prends dans ma bouche, les emprisonne entre mes lèvres, le bout de ma langue les chatouille et s'immisce entre eux. Mon doigt qui caressait la plante de ton pied se glisse doucement sous ton plâtre.

Laissant mon doigt qui caresse doucement ta peau chaude sous le plâtre, je tends ma main pour caresser le haut de ton plâtre et glisse fébrilement ma petite main dessous. Je la glisse très lentement, le plus loin possible, avec délicatesse, veillant à ne pas te faire mal. J'entends tes doux soupirs et te murmure "Mon amour, je voudrais que tu sois tout le temps plâtré. Aimerais-tu que je me brise une jambe par amour pour toi ?".

Alors que je prononce ces mots, tu te redresses totalement enflammé et me saisis par la taille pour m'attirer à toi, tu m'enlaces et m'allonges sur toi. Nous nous embrassons, nos lèvres se touchent et se dévorent, nous nous murmurons les mots tendres que nos cœurs nous dictent, nous nous caressons… je me sens toute petite entre tes bras, le contact de ton plâtre contre ma jambe nue m'électrise, je ne cesse de te répéter que je t'aime et que tu me rends folle de désir… tu me pénètres doucement, nous ne faisons plus qu'un, le temps s'est arrêté. Soupirs, gémissements et mots d'amour jaillissent de nos lèvres jusqu'à l'aboutissement de notre jouissance.

Nous restons enlacés tendrement pendant de longues minutes, ma jambe nue repliée sur ton plâtre. Nous discutons tendrement tout en nous embrassant, nous nous confions l'un à l'autre, échangeons des idées pour occuper agréablement notre journée … Puis je te propose d'aller te préparer ton petit-déjeuner et de te l'apporter au lit. Je me lève et reviens avec un plateau, uniquement chaussée de jolies mules hautes et fines comme tu aimes. Je m'allonge de nouveau près de toi, te regarde fascinée et emplie d'amour, livrée à ton amour et ta tendresse.

Mon ange m'est apparu

18h00… fin des cours… la délivrance… je m'échappe promptement de la masse grouillante des étudiants qui quittent l'amphithéâtre. J'ai la tête pleine de théories assommantes et décide d'aller errer en ville avant de rentrer. Je marche sans but, tourne la tête vers les vitrines sans vraiment fixer mon regard, je tente de faire le vide dans ma tête, fais tout pour ne plus penser à rien. Soudain un crissement de pneu suivi d'un léger choc sourd me tire de ma léthargie. Je lève les yeux et aperçois un corps allongé sur le sol.

Je me précipite et reconnais immédiatement un jeune homme que je croisais régulièrement depuis quelques jours dans mon café favori. Il semblait venir là travailler chaque soir, étudiant tout comme moi en avais-je déduit, toujours seul et assis à la même table. Nous avions déjà échangé quelques regards et sourires mais ne nous étions pas encore parlé.

Je demande à des témoins d'appeler les secours, m'agenouille près de lui… il semble inconscient… je saisis son poignet pour prendre son pouls que je sens battre à mon grand soulagement, puis il ouvre lentement les yeux. Je garde sa main dans la mienne et lui dis doucement de ne pas bouger, les secours sont en route. Il me regarde, me dit qu'il va bien, il essaie de se relever et me disant que seule sa jambe lui fait mal… je ne cesse de lui parler gentiment pour l'apaiser et l'empêcher de se lever.

Je suis attendrie par sa force, sa volonté de vouloir se relever à tout prix alors qu'il semble terrassé par la douleur et l'angoisse. Un médecin arrive rapidement sur place et diagnostique des fractures au niveau de la jambe. Je lui dis doucement que sa jambe est cassée et qu'il va simplement s'en tirer avec un joli plâtre. Alors que je prononce cette phrase, je sens sa main serrer davantage la mienne, si fort que j'en suis émue au point d'en avoir les larmes aux yeux.

Les secours arrivent et rapidement les pompiers le mettent sur un brancard et le transporte dans l'ambulance. Juste avant de me quitter, il reprend ma main et me dit doucement "Merci de ton aide… je m'appelle Eric, j'espère vite te revoir". Je lui souris tendrement, lui fais la promesse de venir le voir et reste transie sur le trottoir, totalement sous l'emprise de l'émotion. Alors que des policiers m'assomment de questions, je demande à un des pompiers dans quel hôpital ils vont transporter mon protégé.

Libérée de l'interminable interrogatoire de la police, je me rends à l'hôpital ou il a été transporté afin de prendre de ses nouvelles. On me dit qu'il va bien, qu'il est en salle d'opération pour la réduction de ses fractures. Rassurée, je décide de revenir le lendemain pour lui rendre visite.

Toute la nuit, les images l'accident défilent dans ma tête… je revois Eric blessé et son admirable dignité et courage… il m'est impossible de penser à autre chose. Je passe la matinée à me préparer, faire quelques courses puis me rends à l'hôpital.

Presque arrivée devant la porte de sa chambre qui est resté ouverte, l'émotion et l'angoisse me submergent et me font hésiter soudainement : "Va-t-il me reconnaître ? il va se demander ce que je fiche là… ne vais-je pas l'ennuyer ?" Mon cœur se met battre à toute allure, j'avance lentement afin de pénétrer dans la chambre. Et c'est alors que je découvre Eric en position semi allongée, plongé dans un livre, le dos bien calé contre des oreillers et sa longue jambe plâtrée en extension avec des poids et des poulies. Il m'accueille avec un superbe sourire que je lui rends immédiatement.

Encore intimidée, je m'approche lentement du lit alors que Eric tend une main vers moi. Je la saisis immédiatement et m'assois au bord du lit à côté de lui. Comme la veille, sa main étreint doucement et chaleureusement la mienne… je lui dépose un baiser sur la joue et lui dis que je suis heureuse de constater qu'il n'a rien de grave.

Nous nous présentons mutuellement, nous rappelant que nous nous sommes déjà croisés dans un café puis nous reparlons de son accident. Je le regarde tendrement alors qu'il se confond en moult remerciements avec sa voix douce et posée, je dirige mon regard vers sa jambe plâtrée et m'inquiète de savoir si il souffre :
- "Oh très peu… je suis si heureux d'être en vie que ça n'a aucune importance ! Puis-je suggérer à ma secouriste que l'on se tutoie ?
- Bien évidemment ! Je suis ravie que tu n'aies rien de grave ! j'ai eu si peur quand je t'ai vu inanimé sur le sol.
- La bête est coriace… je suis un capricorne increvable… Tu vois, tu avais raison : un joli plâtre et tout rentrera dans l'ordre… ma jambe plâtrée est-elle à la hauteur de tes espérances ?
- Tu m'en veux de t'avoir dit cela hier ?
- Non pas du tout, au contraire ! j'ai été touché que tu restes près de moi et fasses tout pour me rassurer, comme un ange gardien. J'espère ne pas te choquer en te disant que l'image de ton visage d'ange ne m'a pas quitté de la nuit…
- cela me touche beaucoup que tu me dises cela… et toi, serais-tu choqué si je te disais que je te trouve craquant avec ta jambe plâtrée ?
- Ouh la la, oui je suis très choqué… si choqué que tu es autorisée à toucher mon plâtre et écrire une dédicace dessus… "

M'enhardissant par ses propos touchants, je me penche pour toucher fébrilement et doucement son joli plâtre, fascinée par la blancheur et la douceur du plâtre. Doucement, je le sens saisir ma main pour la placer au niveau de ses fractures en me le disant tendrement : "Tu vois petit ange, c'est là que sont mes fractures… laisse ta main bienfaisante sur elles…"

De plus en plus fébrile et mourant d'envie de l'embrasser tendrement, de toucher ses jolis orteils, je bouge lentement et sors un stylo de mon sac pour écrire un mot sur son plâtre à l'endroit où se situent ses fractures.

"Triste de ce méchant accident mais consolée par ton sourire et ce joli plâtre.
Bisous. Anna"

Mise en confiance par l'émotion que je transmettais à Eric et sa douceur, je me suis ensuite mise à toucher ses jolis doigts, d'abord doucement... je les caresse lentement tout en lui parlant puis n'y tenant plus, je dépose des bisous sur eux tout en relevant la tête de temps à autre vers Eric qui semblaient apprécier mes petits câlins.

Dès ce moment, je fus convaincue qu'on ne se quitterait plus. Je revins le voir chaque jour pour lui tenir compagnie et lui prodiguer de très tendres caresses. A sa sortie d'hôpital, nous sommes allés faire une longue balade tendre et romantique, fier que d'être en sa compagnie. Je le regardais fascinée marcher avec assurance avec ses béquilles. Dès que nous étions tous les deux, je ne me lassais pas de les tripoter, les embrasser, les léchouiller pendant de longs moments et nous finissions toujours par faire tendrement l'amour…